11 juin 2011

Au FFS on vire par FAX et on fait un casting de journalistes par tél.

La démocratie dans toute sa splendeur au  FFS !
Les dirigeants de ce parti entendent-ils par démocratie le fait de pouvoir choisir ....tel journaliste de tel quotidien pour assister à la conférence de presse qu'ils veulent tenir ? Mais oui !! ils ont raison !! A leur place je ferai mieux ! j'écrirai les questions que j'aimerai qu'on me pose !
N'est-ce pas le chef de ce même parti politique qui aurait viré un de ses sympathisants par ..FAX . Euh... je vous l'accorde : c'est quand même moins cher qu'un aller/retour Genève/ Alger et d'un face à face. Et puis , un chef suprême ne va quand même pas se déplacer pour si peu ? Ou peut être parce qu'il ne le vaut pas bien...
Rappelons que ce sont ces mêmes personnalités qui crient à la corruption de la presse.
WHAT ELSE ? Eh bien, il semble que Karim Tabbou, premier secrétaire du FFS, n'accorde la couverture de sa conférence de presse qu'à condition de choisir, lui-même,  le journaliste qui représenterait tel ou tel autre journal.
Bon, il est vrai qu'il ne l'a pas fait avec toute la presse, juste avec TSA...
On pourrait penser que TSA soit indésirable. Rappelez-vous ses prises de bec avec un autre parti politique, le RCD pour ne pas le nommer, (cf notre article :RCD/TSA: and the winner is...), sauf que là ce n'est pas du tout pour les mêmes raisons..
Il s'avère que TSA a toujours été présente dans les conférences de presse du FFS et  a toujours couvert leurs activités. Aucun litige entre les deux ! Alors pourquoi ce revirement ? Selon un communiqué paru dans TSA ce matin, il semblerait que M. Karim Tabbou exigerait qu'un autre journaliste que celle nommée par la Rédaction, en l'occurence "Hadjer Guenanfa", jeune journaliste de 24 ans qui aurait intégré leur équipe en mars dernier et qui serait tout à fait compétente pour ce genre d'évènement.
Pour en savoir un peu plus, Chittapresse a décidé de contacter le directeur de la publication  chez TSA, M. Lounes Guemache qui nous a dit : "Le nouveau secrétaire national à la communication du FFS nous a appelés pour nous demander de désigner un autre journaliste que Hadjer Guenanfa pour couvrir la conférence de presse de samedi.
Il estime que notre journaliste lui aurait "manqué de respect" car au cours d'une discussion privée, elle lui aurait dit, après lui, le FFS "n'a rien à dire aux Algériens". Des propos que notre journaliste affirme n'avoir jamais tenus.
J'ai discuté avec Karim Tabbou et lui ai fait part de mon étonnement. Il m'a dit : "essayons de trouver une solution. Pour samedi, envoyez quelqu'un d'autre. Ensuite, on va arranger les choses". Il  ne voulait pas heurter son secrétaire à la communication
J'ai répondu que je refusais !
Samedi, notre journaliste s'est présentée au siège du FFS. Elle a été empêchée de pénétrer à l'intérieur de la salle où devait se tenir la conférence de presse. Ajoutant : "d'autant que notre journaliste est sérieuse."
Quand bien même, cette journaliste ne soit pas sérieuse ou qu'elle soit incompétente, est-ce au FFS de décider de qui a le droit de couvrir sa conférence de presse ou pas ?
Quand bien même cette journaliste lui aurait manqué de respect (si toutefois on devait considérer le fait de dire qu' après lui, le FFS "n'a rien à dire aux Algériens".) Où est le problème ? Depuis quand un journaliste se devait de dire le plus grand bien d'une personnalité publique si toutefois il souhaitait couvrir sa conférence de presse ?
Comment,  quand on se dit un des principaux partis démocratiques en Algérie, se permet-on de tels dérapages ?  Il semble que Monsieur Karim Tabbou porte bien son nom... il y a certains "tabous" à ne pas transgresser : "Comment une jeune femme peut-elle se permettre de me dire ce genre de choses ?  
Aurait-il agi de la sorte si la journaliste était ..UN JOURNALISTE ?
Rappelons que Chittapresse accorde bien évidemment un droit de réponse à M. TABBOU si toutefois il le souhaitait.. ou même son secrétaire de la communication...

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